LA TOUR EIFFEL VUE DEPUIS LA RUE BROWN-SEQUARD

La Tour Eiffel vue depuis la Rue Brown-Séquard - Crédit : Christophe Calame

Cette rue fut ouverte et prend sa dénomination actuelle en 1899 sur l'emplacement des abattoirs des fourneaux. Elle porte le nom de Charles-Édouard Brown-Séquard, physiologiste et neurologue français, né à Port-Louis, capitale de l'île Maurice.

Maupassant | Combien j’ai de souvenirs sur cette rivière que vous voyez couler là près de nous !

Photographie à l'aurore de la tente des pêcheurs 

- Ah ! me dit-il, combien j’ai de souvenirs sur cette rivière que vous voyez couler là près de nous ! Vous autres, habitants des rues, vous ne savez pas ce qu’est la rivière. Mais écoutez un pêcheur prononcer ce mot. Pour lui, c’est la chose mystérieuse, profonde, inconnue, le pays des mirages et des fantasmagories, où l’on voit, la nuit, des choses qui ne sont pas, où l’on entend des bruits que l’on ne connaît point, où l’on tremble sans savoir pourquoi, comme en traversant un cimetière : et c’est en effet le plus sinistre des cimetières, celui où l’on n’a point de tombeau. 

La terre est bornée pour le pêcheur, et dans l’ombre, quand il n’y a pas de lune, la rivière est illimitée. Un marin n’éprouve point la même chose pour la mer. Elle est souvent dure et méchante c’est vrai, mais elle crie, elle hurle, elle est loyale, la grande mer ; tandis que la rivière est silencieuse et perfide. Elle ne gronde pas, elle coule toujours sans bruit, et ce mouvement éternel de l’eau qui coule est plus effrayant pour moi que les hautes vagues de l’Océan. Guy de Maupassant

ÉTANG CE MIROIR HUMIDE

Étang - Bourgogne

Que c’est une chose charmante
De voir cet étang gracieux
Où, comme en un lit précieux,
L’onde est toujours calme et dormante !
Mes yeux, contemplons de plus près
Les inimitables portraits
De ce miroir humide ;
Voyons bien les charmes puissants
Dont sa glace liquide
Enchante et trompe tous les sens.
 
Jean Racine

PARIS S'ENDORT QUAND LA NEIGE SE MET À TOMBER

Nuit de petite neige- Paris beautiful picture

Vers le soir, un nuage d’un gris rose monte de l’horizon et lentement emplit le ciel. De petits souffles froids s’élèvent et font frissonner l’air. Puis, un grand silence, une immobilité douce et glaciale descend sur Paris qui s’endort. La ville noire sommeille, la neige se met à tomber avec lenteur dans la sérénité glacée de l’espace. 

La ville semblait toute jeune et toute chaste. Il n’y avait plus ni ruisseaux, ni trottoirs, ni pavés noirâtres: les rues étaient de larges rubans de satin blanc; les places, des pelouses toutes blanches de pâquerettes. Et les pâquerettes de l’hiver avaient aussi fleuri sur les toits sombres.

In the wings of Saint Tropez by Jacqueline Dedeyan-Beaulieu

Image de  Jacqueline Dedeyan-Beaulieu  

Ailleurs 

Lorsque la solitude 

M'entraîne loin d'un monde

Dont je ne goûte plus

Les excès affligeants 

Je cours me réfugier 

Dans la garrigue

Où dort une maison 

Inondée de silence 

    [...]

Extrait du poème Ailleurs , 
tiré du recueil 

Orly | Aéroport d' Orly -Ouest


L'aéroport de Paris-Orly est essentiellement utilisé pour les vols nationaux, européens, et les vols à destination du Maghreb, du Moyen-Orient et des DOM-TOM français.

C'est la deuxième plate-forme aéroportuaire de France après l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.

Inauguré le 23 mai 1909, Port-Aviation, installé à Viry-Châtillon, au bord de la Seine, est le premier aérodrome organisé au monde.

C'est là que se tiennent la plupart des meetings aériens de l'époque. Le site de l'actuel aéroport de Paris-Orly, le plateau de Longboyau, situé à l'est de la route nationale 7, est alors occupé par des champs.

Ces champs vont servir de terrain de secours à Port-Aviation, comme lors des inondations de 1910 qui l'ont rendu inutilisable. Au début de la Première Guerre mondiale, le site, facilement repérable et accessible, sert de terrain de secours aux avions alliés, et les agriculteurs du plateau les voient fréquemment s'y poser. 

Suite sur  https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9roport_de_Paris-Orly